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SINISTRES MARITIMES : LE NOMBRE DES INCENDIES A BORD DES NAVIRES ONT AUGMENTE DE FAÇON SIGNIFICATIVE CES DERNIÈRES ANNÉES

Les incendies, les collisions, les naufrages, les cargos endommagés sont les principaux sinistres relevés par les assurances «maritimes» (cf Rapport Allianz Global Corporate and Speciality – Novembre 2022).

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Le coût des 240 000 demandes d’indemnisations de ces sinistres représente une valeur de 9.2 Md d’euro.

Les incendies représentent 18% du montant total des indemnisations au 31/12/2021 soit une valeur de 1.65 MD d’euros (pour info en comparaison en 2018, où ils ne représentaient que 13% du montant total des indemnisations)

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Parmi les causes de ces incendies, on peut citer :

  • Des irrégularités dans le document de transport de marchandises dangereuses remises
  • Des défauts du document de transport de marchandises dangereuses remises au cargo
  • Une augmentation d’incendies dans les salles des machines
  • Un défaut de compétences de l’équipage sur les technologies modernes

Par ailleurs, le transport des batteries au lithium-ion ou des batteries au lithium ion installées dans des engins de transport est à l’origine de nombreux incendies.

Un incendie de batteries a abouti notamment au naufrage du porte-avion roulier (navires équipés d’une ou plusieurs rampes mobiles, spécialisés dans le transport d’engins roulants aussi bien des voitures ou des camions que des engins hors gabarits) du transporteur « Felicity Ace » dans l’océan Atlantique en mars 2022, avec notamment l’incendie de la cargaison de 4000 véhicules.

Par ailleurs, en janvier 2020, un incendie sur le porte-conteneurs Cosco Pacific a été attribué à la combustion d’une cargaison de batteries Li-ion qui n’a pas été correctement déclarée.

Il convient de rappeler que l’incendie de ces batteries est difficile à éteindre et est capable de se rallumer spontanément des heures ou même des jours après son extinction.

La plupart des navires ne disposent pas de la protection contre l’incendie, des capacités de lutte contre l’incendie et des systèmes de détection nécessaires pour lutter contre ces incendies en mer, ce qui a été rendu plus difficile par l’augmentation spectaculaire de la taille des navires.

Pour éviter l’augmentation récurrente dans les prochaines années de ces évènements, il convient donc de bien veiller à la maîtrise du transport des marchandises dangereuses par voie maritime, notamment à la rédaction complète et conforme de la document de transport des marchandises dangereuses.

En effet, le personnel en lien avec le transport maritime des MD doit être formé aux « exigences règlementaires » du Code IMDG. (cf prochaine version du code IMDG 42-22, accessible courant 2023 et applicable impérativement au 01/01/2024)  

Durant cette formation, les formateurs MD de FORM-EDIT mettent notamment l’accent sur la bonne rédaction du document de transport de marchandises dangereuses, sur l’engagement du rédacteur, sur l’obligation d’un numéro d’urgence 7j/7 et 24h/24…

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Par des exemples pratiques, les subtilités exigées notamment par certaines compagnies maritimes, sur certains ports maritimes, sont reprises et illustrent bien la conformité du document de transport de marchandises dangereuses en tout point.

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